19h00 - CONFÉRENCE "Le Bigidi du corps dansant caribéen: une esthétique du désordre" avec l'artiste Lēnablou

Lēnablou, danseuse, chorégraphe et théoricienne des danses caribéennes viendra spécialement de Guadeloupe pour rencontrer le public du Festival Black Helvetia.

Elle a mené pendant des décennies une recherche sur la danse traditionnelle de Guadeloupe appelée Gwoka. Elle a ainsi théorisé la façon dont bougent les corps dansants caribéens, en état de déséquilibre quasi permanent, révélant la technicité, l'esthétique et la philosophie du Gwoka.

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20h00 - SPECTACLE "Signatures dansées: 4 danseuses, 4 univers"

Lēnablou, "Corps en drive"

Lēnablou interprète sur scène l'art de l'équilibre et du déséquilibre, dans une création personnelle inédite nourrie par une esthétique caribéenne.

Chloé Lopes Gomes "Flow-Her", Chorégraphie de Susie Buisson

Pour Chloé Lopes Gomes, la danse est émotion. Elle offre au danseur comme au spectateur des instants de poésie et d'authenticité que l'on soit professionnel, amateur, adulte ou enfant. A ses yeux, danser, c'est vivre sa vérité propre, transmettre et partager ses vibrations. A chacun sa gestuelle, son style, ses élans. Touxtes ont la capacité de danser, c'est là sa conception de cet art et c'est aussi sa conviction. La danse est consubstantielle à l'humain, elle fait partie de son ADN. Dans ce solo, elle cherchera à exprimer l'universalité de ce « flow » qui nous traverse tous, libère le corps, l'esprit et reflète ce que nous sommes profondément.

Laura Beaubrun, "Simbi Dlo"

Haïti est un carrefour de trois grands continents (l'Amérique, l'Europe et l'Afrique). De cette rencontre, elle devient la dépositaire de trois grandes cultures (Chamanisme/Toltèque, Celtique, Vodou). Elle recueille des élements métaphoriques et des dieux de ces cultures. Simbi est l'une des ces divinités. Elle est androgyne et est associée à l'élément eau. À travers la musique, la danse ancestrale et l'art plastique dédiés à Simbi, Laura Beaubrun souhaite créer des liens entre le public et elle, entre le visible et l'invisible, l'ailleurs et l'ici dans le sens l'esprit et la matière, dans une quête de rencontre et de partage. Car l'art est une porte qui s'ouvre et nous connecte à la Conscience.

Mamu Tshi, extrait de "Portrait pour Amandine"

Amandine Ngindu, éminente danseuse de krump lausannoise sous le nom de Mamu Tshi, rencontre le chorégraphe congolais Faustin Linyekula à Vidy. À l'été 2022, il l’accueille au Congo et elle retrouve une grand-mère avec laquelle elle n’a pas de langue commune. Mamu Tshi invite Faustin dans sa famille au Kasaï et il découvre la culture Lingala. Seuil entre Lausanne et le Congo, entre jadis et aujourd'hui, ce portrait dansé de Mamu Tshi s'écrit au retour de ce voyage. 

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21h00 - TABLE RONDE "Danser pour se libérer et affirmer son identité"

Cette table ronde rassemblera les quatre danseuses et chorégraphes de différentes disciplines: la danse classique, le Techni’ka, la danse ancestrale haïtienne et le krump. Nous nous interrogerons avec elles sur la visibilité, les trajectoires et les représentations des corps noirs dans le monde de la danse. Doivent-ils revendiquer leur propre esthétique au sein des milieux culturels dominants ou s’attacher à s'affirmer et réinvestir d’autres espaces ?

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